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  • : Le blog de jeanpierrevaissaire
  • : écriture - méditation - humanité - Loire - aventure - chauffage solaire - recherche intérieure -
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  • jeanpierrevaissaire
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision

Traduction en anglais http://fp.reverso.net/jeanpierrevaissaire-over-blog/5174/en/index.html

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2 mars 2022 3 02 /03 /mars /2022 12:07
Homo infeodatus
On lui dit blanc, il voit blanc.
On lui dit bleu, il voit bleu.
On lui dit d'avoir peur, il a peur.
On lui dit de mettre un jean, ça fait jeune, il met un jean.
On lui dit de se raser le crâne, il se rase le crâne.
On lui dit d’arborer une barbe de cinq jours, il arbore.
On lui dit d'avoir peur. De se tatouer. D'aller au foot.
On lui dit de se reproduire, et envoyer ses enfants à l'école répéter le même destin.
D'imiter les autres et se comporter comme tout un chacun : il imite.
On lui dit d'avoir peur, mais de se rassurer, d'acheter une belle auto, d'aller en vacances.
On lui dit de boire son café debout, puis assis, puis debout. Comme à la messe.
On lui dit d'avoir peur, on le persuade qu'il est malade : il va à la piqûre.
On lui dit qu'il est libre, privilégié, et d'aller voter : il va voter.
Que Dieu existe, il va à l’église.
Que Dieu n'existe pas, il va à l'isoloir.
On lui dit que c'est Noël, le printemps, que tout va et que l'avenir sera rose : il achète tout ce qu'on veut, tout ce qu'on a convaincu les plus faibles de fabriquer, pour le bonheur et salut collectif.
On lui répète, on lui écrit sur les monuments qu'il est libre, il le croit.
On lui dit : il écoute, il consent.
Pour éviter qu'il pense on lui dit qu'il pense. Alors il pense qu'il pense, et s'en satisfait.
Cet effondrement de l'Eros a débuté, individuel puis est devenu général, avec l’introduction il y a soixante ans, de la télévision dans les maisons.
Un peu avant peut-être.
Le fouet d'antan est devenu distrayant, coloré, hypnotique, chacun peut choisir sa … chaîne. Et s'y adonner, de lui-même, autant qu'il peut le supporter. Au prétexte de l' informer et rendre libre, on le déforme et asservit.
Ainsi il ignorera tout du Mystère qui l'a généré, et de la Royauté profonde qui l'habite. Et de l'abandon de l'Amour. Et de l'infini qui murmure en chacune de ses cellules. Et de la prière du coquelicot chaque printemps. Et de l'Eros indomptable, et du repos de l’âme. Sa vie entière il confondra le contentement avec la fierté victorieuse, et la réplétion avec la poésie. Et vivra sans connaître l'éternité.
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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 15:23
Mon roman "Chaconne" mis en scène à Grenoble.
C'est le dimanche 4 juillet, par la compagnie Colette Priou, lors des 33em Rencontres du Jeune Théâtre Européen. Il s'agira d'un extrait d'une vingtaine de minutes, mis en danse par Sandra Baup et Baia Ouzar.
Place Saint André, 16 heures, Grenoble.
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9 juin 2021 3 09 /06 /juin /2021 10:34

L'Ange, l’Enfant

 

Le jeune enfant appartient entier à l'ange qui l'habite, l'effacement duquel se nomme l'éducation.

Chacun sait qu'il s'agit d'un long travail : voiler la lumière.

Que nous prend-il de nous incarner ?

Toute la vie se passera parfois dans cet impossible rapprochement entre l'ange et l'humain qu'il a souhaité devenir.

Un paysage qu'on n'entrevoit que le matin, entre loup et chien, qui s’évanouit aussitôt qu'effleuré, - mais qui, dans sa disparition même, et dans son impossibilité à persister, signe le plus entier empire qu'il a sur l'humain, l’indélébile trace d'un au-delà, d'un ailleurs, d'un  ''autre chose que ce monde'' qui m'habitera jusqu’au soir, passager clandestin de l'embarcation improbable qu'est ''ma vie''.

Ce clandestin-là est le capitaine de ma solitude, mon Nord intérieur et sensible, le présage de tout ce qui m'arrive.

Celui qui m'a tout promis.

Celui qui m'a tout pardonné.

L'enfant que je demeure.

Séjourner dans cette lumière ?

Oui, de grâce, à jamais !

C'est sur cette incertaine frontière que se situe l'Art : un pied dans l'invisible (sinon à quoi bon?) l'autre dans la glaise quotidienne.

On ne s'étonnera guère que l'échec y trouve place plus souvent que la réussite : l'Ange n'a que faire des barreaux d'une œuvre figée, il est un fugueur, un fugace, un vif-argent.

 

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28 avril 2021 3 28 /04 /avril /2021 10:33

Pourquoi j'ai enterré Papa.

 

 

 

 

  Papa.

  Ça me fait drôle d'écrire "Papa".

  C'est plutôt un mot pour être dit. Prononcé, articulé. Avec les lèvres, les yeux, le cœur. Ou ce qu'on peut.

  Les meilleures choses ont une fin – dit l'adage. Les meilleures personnes?

  Papa en a eu une, après quelques décennies de vie terrestre, heureuse, malheureuse, soumise, révoltée, humaniste, sensible, sur son bateau, avec ses amis, ses enfants, avec Maman, sans Maman, à rêver, à construire, à transmettre, à louer la vie d’être la vie.

  Papa a eu une fin. Banale somme toute, hôpital, examen, changement de service, réa. On l'a mis en réanimation si peu animé, terrassé par la morphine, (saloperie de morphine, voleuse de conscience à l'heure où il en faudrait tant) incapable de manifester qu'il nous reconnaissait, mon neveu son petit-fils et moi, qui lui tenions la main. Main inerte, chaude encore, quelle curieuse sensation. La respiration s’arrête, le cœur s'arrête, la machine s'arrête. Quoi en premier ? Dors mon Papa.

  Dors ? Ne faudrait-il pas plutôt dire '' Éveille-toi '' à l'heure du grand passage ?

  Tout fut brutal. Les diagnostiques se bousculent de jour en jour, puis la dernière page qui se tourne. Tous surpris. Lui le premier ?

  Peut-être pas. Il avait tout de même pris la peine de vendre, quelques mois avant son bateau, son Oustaou de Diou. Son cher bateau. Rangé les voiles, astiqué le pont, vérifié les cordages, filins drisses écoutes amarres. Sur le pont duquel il n'avait plus trop envie de poser le pied, depuis quelque temps. Aurais-je dû prendre cela comme un signe ? C'en était un assurément, et il le savait.

  Renoncement imposé. Accepté. Vivre : adopter à plein cœur ce que la vie nous impose.

  Avant de mettre en vente l'Oustaou, il m'avait demandé si j'en voulais. Hérite-t-on d'un rêve ? J'avais été heureux de le partager de temps à autre, mais ce n'était pas le mien. Pour moi ce bateau n'était... qu'un bateau. J'ai laissé filer l'amarre. La transmission de père à fils a ses pleins, elle doit avoir ses déliés.

  Trois jours avant sa mort, un soir d'orage il avait regardé le ciel sombre qui grondait comme un ours : ''Tu la sens l'énergie cosmique du ciel ?'' m'avait-il demandé. Il avait le regard un peu perdu (retrouvé?) qu'il avait eu parfois, lors d'épisode qualifiés de ''bouffées délirantes'' par les psychiatres, des années auparavant, et où moi son fils je sentais qu'il communiquait avec l'autre versant. Bien sûr le contact entre l'autre versant et ce que nous nommons notre réalité est sujet à tous les dérapages... et toutes les incompréhensions. Non, je ne ressentais pas l'énergie cosmique comme lui, mais je percevais nettement que son regard alors était déjà branché sur l'après.

  On meurt comme on naît, progressivement.

  Peut-être, loin d'avoir peur de mourir, en était-il impatient ? Même si quitter cette vie pouvait lui être un déchirement : la physiologie s'emballe, pas le temps de dire au revoir à chacun, transmettre une dernière parole, un dernier geste.

  Quand le fossoyeur s'est approché, après les dernières mesures de la Misa Criola, c'est moi qui ai saisi sa pelle. Après avoir, selon la coutume, jeté quelques roses sur le cercueil deux mètres plus bas, non, je n'aurais pu me contenter d'une poignée de terre symbolique. Il me fallait un vrai geste. Que le symbole s'incarne dans la chair, muscles, bras, jambes.

  Entre père et fils le silence souvent parle mieux que la parole. Comme si la parole, faite de mots structurés, de culture, achoppait inévitablement à dire le vrai, l'intuitif, l'indicible. Je sais, bien sûr, que tu aurais aimé me dire des tas de choses avant de partir. La parole te démangeait souvent. Sois sûr que dans son incapacité à dire le plus précieux c'est son absence qui justement y pallie.

  Mon père était un manuel. Et un sensible. Plus complet que beaucoup. On a beaucoup travaillé ensemble. On a soulevé la terre ensemble. On a construit une maison ensemble, la dernière où lui et Maman ont vécu. La précédente, vingt années plus tôt, il avait la trentaine, nous sommes photographiés tous les deux la pelle à la main de part et d'autre d'un tas de mortier à mélanger. J'ai six ans et je l'aide.

  On a barré l'Oustaou de Diou, dans la tempête de mistral ou de vent d'Est, senti craquer ses membrures, ployer ses mâts, se tendre ses haubans sur les cadènes. Craint que quelque chose ne se brise, déchiré par une rafale plus forte. Craindre un naufrage, la peur, des choses qui parfois unissent les hommes. Mais les moments où on a travaillé ensemble sont plus importants. Ne faites pas des choses pour vos enfants. Faites des choses avec eux.

  Le plus beau des cadeaux que j'aie reçu de lui ? Sa confiance assurément. Il a toujours eu confiance en moi. Il ne m'a jamais empêché (enfin presque) de faire ce que je voulais. Il m'a repêché plusieurs fois quand je me noyais, financièrement, moralement, conceptuellement.

  Il m'a quand même une fois traité de con. Une seule fois (j'espère) mais je m'en souviens parce que ça fait mal.

  Il savait qu'on ne bâtit pas un fils en quelques jours.

  La seconde maison, celle du Pradet, est celle où ils ont vécu le plus longtemps. Quand nous construisons il est dans sa cinquantaine, moi dans ma vingtaine, lui en force décroissante, moi en force croissante. Je m'affirme, il se retire. La vie.

  Je lui confie, quelques années plus tard, le manuscrit de ''L’île du Ponant'' avant publication. Il ne l'aime pas (dans son avis je perçois de l’amertume, peut-être parce que j'y fais tenir à mon grand père le rôle romanesque qu'il aurait aimé y jouer?) ''sauf les dernières pages, la dernière scène'' dit-il. Il ne comprend pas que ce récit est une ode à la mère, et que nécessairement son rôle à lui y est largement minoré ?

  Reboucher ta tombe. Jusqu'en haut. Je te devais bien ça. Même si j'ignorais, trois secondes avant de prendre la pelle des mains du fossoyeur, que j'allais le faire. Une impulsion.

  C'est un peu long, de reboucher la tombe de son père. Deux bons mètres cube, trois tonnes probablement. Mais je sais que tu étais dans mon dos, ma tête, mes bras quand je pelletais. Je t'ai senti me sourire et m'encourager. Il eût été inconcevable que la terre qui se referme sur toi fût poussée par un inconnu. Un dernier chantier ensemble, Papa. On dirait que tu ferais le mort, et moi le reboucheur de trou.

  Bien sûr tous se sont demandé pourquoi j'avais empêché les employés du cimetière de faire leur office. Mais mon cousin, après que j'eus rebouché plus de la moitié, a voulu me rejoindre, puis mon autre cousin a pris la pelle à son tour. Contagion du geste.

  Et puis, Denise. Je ne peux pas ne pas en parler. Tu as soixante-cinq ans, elle vingt de moins. Et surtout, elle a dans les yeux les rêves que Maman n'a jamais porté. Je ne sais pas comment tu l'as connue, qui l'a amenée sur le bateau où elle et toi avez navigué jusqu'au premier baiser. Le soleil, les criques où on se baigne nus. Je vous revois tous les deux, un jour de manif à Toulon, nous descendons à pied le cours Lafayette, tu es à quelques mètres de moi, devant, tu la tiens par l'épaule, elle par la taille, on dirait un couple d'ados ?

  Maman, ravagée. Jalouse comme au premier jour. M'appelle pour me dire qu'elle va quitter la maison conjugale, qu'il faut que je lui trouve d'urgence un studio quelque part ici, dans mon village. Tempête, le monde bascule. Épreuve du feu, terrible épreuve je le sais. Peu de femmes y échappent.

  Merci, Papa. Je ne juge rien, ni personne, j'ai vu la dévastation pour Maman, mais : merci Papa.

  Cette aventure, qui ne dura pas, est une bouffée d'air, une pétarade à mobylette, une montée de sève salvatrice. Et, pardon, une preuve de plus que Dieu existe.

  Travail bien fait. Terre tassée au pied, remerciements aux fossoyeurs, poignées de main, condoléances.

  On plantera un olivier.

 

Si vous désirez être tenu au courant des parutions de ce blog, laissez votre mail dans la case prévue. Je publie peu, vous ne serez pas débordés!

 

 

 

 

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 08:57
Christiane, te souviens-tu?
Ce beau geste, à la fin des courtes séances de méditation à Rastenberg, qui te faisait, après avoir sonné une fois ton bol d'airain, joindre les deux mains au-dessus de ton front puis te pencher jusqu'à ce que ton front touche le sol devant toi...
Qui ne sait se prosterner ne saura pas grandir, disais-tu parfois.
Ce geste je l'ai fait mien, non en hommage à ta personne, plutôt en recherche de sa potentialité : rappeler chaque jour à l'imbécile satisfait qui sommeille en moi la possibilité d'oublier, un temps, la couleur de son propre regard, le goût de sa propre langue et peut-être, front au sol, tenter de rallier l'orée première de l'invisible...
Ainsi les gestes que nous faisons nous honorent, non par leur dessin, mais par l'intention dont nous les animons. Non par leur esthétisme, mais par la danse intérieure qui les fait naître. A Rastenberg, certains jours tout était danse, chaque geste devenait offrande. Parfois je me transformais en arbre et tout, autour de moi, vibrait, palpitait comme aux premiers jours du monde.
Un moine zen arrivé en Californie pour enseigner l'assise, est éberlué de la façon qu'ont les occidentaux de donner quelque chose à quelqu'un : d'une seule main. D'où il vient, on offre des deux mains, avec une légère courbette. Geste habité.
Donner d'une seule main. Parler la langue de bois. Marcher absent. Il est tant de façons d'échapper au miracle de chaque seconde.
 
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 10:51
"Ils ont perdu. Car en nous enfermant, ils nous obligent à affronter nos parts d'ombre, à regarder nos propres démons droit dans les yeux, à les soigner et à les transmuter.
Ils ont perdu. Car en nous isolant les uns des autres, ils nous encouragent à nous re-unir, à renforcer nos liens et nous reconnecter de cœur à cœur.
Ils ont perdu. Car en nous mentant effrontément, ils nous amènent à rechercher la vérité ailleurs et par nous-mêmes, donc à sortir de l'illusion.
Ils ont perdu. Car en cherchant à nous faire peur, ils nous poussent à lâcher prise, à rester centrés, confiants et connectés à notre âme.
Ils ont perdu. Car en contrôlant nos véhicules physiques, ils nous permettent d'expanser nos corps subtils et nos consciences, donc notre puissance.
Ils ont perdu. Car en voulant nous rendre malades, ils nous donnent finalement plus de temps libre, de repos et de renaissances.
Ils ont perdu. Car en essayant de nous faire disparaître dans l'obscurité, ils nous font accroître et cultiver notre Lumière intérieure.
Ils ont perdu. Car en nous coupant de Mère Nature, nous lui permettons de se nettoyer et de guérir, et nous, de méditer pour elle comme jamais.
Ils ont perdu. Car en nous manipulant pour faire de nous des esclaves, ils nous forcent à reprendre en main notre Souveraineté et notre Liberté.
Ils ont perdu. Car ce confinement est une belle allégorie de notre enfermement dans la matrice 3D, qui nous motive encore plus à ascencionner vers la 5D.
Ils ont perdu. Car en tentant de nous endormir et de nous soumettre, ils sont en train de secouer et de réveiller toute l'Humanité.
Ils ont perdu. Car en nous infantilisant, ils nous font grandir. En attaquant nos aînés et nos enfants, ils nous font rugir.
Ils ont perdu. Car en voulant nous affaiblir, ils renforcent le Guerrier de Lumière qui sommeille au fond de chacun de nous."
Eloïse Al'Cyona
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 09:35
Message de Christophe ENDERLIN 
Pour ma part, la décision est prise. Je choisis de me positionner... Et vous ?
 
Je suis préoccupé par le fait que des personnes soient qualifiées de théoriciens du complot, simplement parce qu'elles remettent en question certains motifs gouvernementaux, corporatifs et industriels, ou parce qu'elles remettent en question les lois arbitraires qui révoquent nos droits humains fondamentaux.
 
Je ne consens pas à ce que le gouvernement prenne des décisions concernant ma santé. Ils ont été élus pour me servir, pas pour me contrôler.
 
Je ne consens pas à vivre dans un État policier.
 
Je ne consens pas à la censure extrême qui s'exerce sur les plateformes de médias sociaux à l'encontre des médecins, des scientifiques et des militants, qui présentent et défendent des données valables qui remettent en question le "récit officiel" auquel les médias voudraient nous faire croire. Cela me préoccupe bien plus que le virus.
 
Je ne consens pas à ce que les citoyens soient suivis et tracés.
 
Je ne consens pas à ce que le gouvernement prenne des décisions sans un processus démocratique.
 
Je ne consens pas à ce que des politiciens, ou toute autre personne, qui ont un "intérêt financier" lucratif dans l'industrie pharmaceutique, prennent des décisions concernant ma santé et mon bien-être.
 
Je ne consens pas à ce qu'on me dise que toutes ces décisions sont prises pour ma propre sécurité.
 
Je ne consens pas à censurer la liberté d'expression sous prétexte de me protéger contre la diffusion de fausses informations.
 
Je ne consens pas à la fermeture de petites entreprises alors que des sociétés multimillionnaires restent ouvertes.
 
Je ne consens pas à être étiquetée "anti-vaccin", simplement parce que je m'inquiète des vaccins OBLIGATOIRES ou des procédures précipitées, sans protocoles appropriés - en particulier ceux à haut risque, avec des tests limités qui sont jugés très rentables pour les intérêts les plus douteux.
 
Je ne consens pas à la quantité de division et de haine qui est encouragée entre les amis et les familles, simplement pour maintenir des croyances opposées, ou pour parler ouvertement de ce qu'ILS croient.
 
Je ne suis pas d'accord avec l'idée que les produits pharmaceutiques et les vaccins sont le SEUL moyen de prévenir ou de guérir les maladies... le rejet pur et simple d'une bonne nutrition et de la prévention et des thérapies naturelles est très discutable de mon point de vue.
 
Je ne consens pas à ce que les médias ne couvrent que des "cas" frauduleux et trompeurs, ou des décès grossièrement exagérés, alors que le taux de survie est immensément plus élevé. La peur paralyse l'immunité, alors pourquoi ne parlons-nous pas des excellents taux de guérison (99,9 %), des traitements et des thérapies efficaces ?
 
Je ne consens pas à l'absence de soins et de considération pour les patients "non covid", à qui l'on a refusé l'accès aux traitements, consultations et opérations essentiels pour le cancer, les maladies cardio-vasculaires et d'autres affections mettant la vie en danger. Leur vie compte aussi !!!
 
Je ne consens pas aux "confinements" et aux "lock downs"... rester à la maison ne protège pas contre la violence domestique, les abus sexuels, la dépression, l'anxiété, la famine et le suicide, qui coûtent tous beaucoup plus de vies que le virus.
 
Voici ce à quoi je consens :
 
Être un(e) penseu(r/se) libre et critique.
 
Être un parent, qui protège l'avenir de mes/des enfant(s) .
 
Être un(e) individu(e) qui se soucie de demain ... quelqu'un qui comprend le lien entre la santé de notre planète et notre propre santé
 
Être une personne attentionnée, qui ne cessera jamais de combattre l'injustice et la tyrannie... ou de remettre en question et de condamner les mensonges et la manipulation du gouvernement et des médias.
 
Nous venons tous au monde sans rien et nous repartirons sans rien... le morceau au milieu s'appelle la VIE... la vie est un cadeau précieux.
 
Aucun de nous ne sait combien de temps ce cadeau durera, alors profitez de chaque seconde, chaque minute et chaque heure de chaque jour... vivez, aimez, prenez des risques, pas des ordres... soyez gentils, soyez tolérants et soyez heureux 
Ne perdez pas une seconde de plus à attendre que les choses changent...
 
SOYEZ LE CHANGEMENT 
 
 Si vous êtes d'accord, veuillez faire un copier-coller pour montrer votre soutien à la position que nous devons prendre, au nom de notre Liberté et de celle des générations futures et pour notre beau pays.
 
 Allez, allez, allez tous ensemble, aller au-delà du par-delà, 
sur la rive de l’Éveil !
 
Christophe
 
Note: Christophe ENDERLIN est le fils de Marguerite KARDOS 
 
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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 13:39

 

 

 

Les virtuoses

 

 

 

J'ai un peu de mal avec les virtuoses. (latin virtu, vertu). Le mot désigne habituellement un musicien ayant vaincu toutes les difficultés techniques propres à son instrument.

Il est question, ici, de rapidité d’exécution.

Exécution parfaite, il va sans dire, mais aussi, et surtout, rapide. Comme l'impose - ou semble l'imposer? - l'écriture : triples, quadruples croches. La question est de savoir, pardon, si on doit exécuter un morceau de musique comme on exécute un condamné .

Après bien des années de Conservatoire, des centaines, des milliers d'heures suées à répéter des passages difficiles, l'apprenti musico est bien content d'enfin arriver, ouf, à être un virtuose.

Mais c'est à ce moment, et là seulement, que la Musique peut survenir, sourdre, jaillir, s'élever - ou ne le faire jamais.

Les conservatoires fabriquent des virtuoses, c'est leur métier, comme les usines des moulins à café. Avec beaucoup moins de réussite néanmoins.

Un musicien se doit autre chose.

Car la Musique se nourrit d'autre chose que de technique.

On a tous vu de ces musiciens-fonctionnaires, qui connaissent perfecto leur partition, fruit de nombreuses répétitions (ce mot devrait être à bannir!), de concerts donnés et redonnés, de train-train mécanique, geste inhabité, in-vécu, sans souffle, sans prana vital. Concert donné, rentrent à la maison, pantoufles, télé, dans l'état même où ils s'en sont extraits le matin. Ne s'étant pas aperçus que leurs doigts, sur leur instrument, leur ouvraient toute grande la porte de l'exultation suprême, de la communion musicale ultime, ce même élan qui leur a fait choisir ce métier vingt ou trente ans auparavant.

Y a-t-il une solution ?

La Musique réclame une exigence intégrale, ou alors n'est qu'un signal sonore constitué de fréquence et décibels.

 

La partition n'est pas un code-barres, c'est une invitation au plus-haut. Elle n'est pas là pour être obéie, elle est là pour inspirer, donner souffle, élan, allégresse, déchirure d’âme. Jouer n'est pas répéter, c'est créer. Chaque musicien est là pour découvrir SA propre version de la partition écrite, c'est à dire pour réinventer cette magie qu'a consignée le compositeur, mais pour la réinventer à partir de son vécu à lui, tripes, rêves, désirs vifs. Non dans l'allégeance soumise, mais dans l'audace de chaque instant.

Et pas question pour autant de ne pas respecter la partition : simplement comprendre qu'elle n'est qu'un cadre, absolu mais ouvert, à l'intérieur duquel doit se jouer la danse, le ballet, la chorégraphie musicale.

J'ai vécu les années où j'ai écrit mon roman Chaconne (1) sous l'emprise de l’œuvre  de J.S. Bach du même nom, drogue dure, plus particulièrement de l'interprétation qu'en a offert Hilary Hahn, à dix-huit ans (une gamine ? une artiste accomplie ? ô le mystère des talents précoces). Hilary Hahn, à dix-huit ans non seulement ose s’attaquer à la chaconne de Bach, mais surtout ose en livrer une version originale (première) et jamais jouée avant. Pas de demi-mesures, implication totale. Très personnelle. Jouer c'est se mettre à nu. Pas forcément facile quand on est une jeune fille de dix-huit printemps tout frais... Voilà de la création véritable. Probablement ne la jouera-t-elle pas de la même façon quand elle aura quatre-vingt ans. Et personne, jamais, ne la jouera comme elle, qui a osé s'y fondre avec fougue, virginité et un engagement amoureux magnifique.

Croire que la Musique réside dans la partition, c'est croire que l’amour s'explique par la gynécologie (2).

Y a-t-il une solution ?

Quand on donne le même concert pour la 20ème fois, ou la 200ème, que reste-t-il à découvrir ? Tout assurément. L'erreur est de croire qu'on va donner le même concert.

Engagement amoureux.

Entrer dans sa partition comme on caresse le corps d'une femme aimée.

Dans la totale incertitude que donne le goût de vivre une première.

Prendre le risque de ne se ressembler jamais.

Ne rien savoir.

Avancer nu.

 

 

 

 

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  1. jean-pierre vaissaire, Chaconne, éd Parole.

  2. cité d'après Frédérique Deghelt, Libertango, Actes Sud

 

 

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 08:57

..."Ce que nous aurons aimé,ce dont nous nous serons émerveillés, même un brin d'herbe, témoignera pour nous devant le tribunal du Rien.
Le vif ne meurt jamais.Il n'y a que la mort qui meurt.
Christian Bobin.

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 19:42

https://youtu.be/JLJD0YUbo1A

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