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  • : Le blog de jeanpierrevaissaire
  • : écriture - méditation - humanité - Loire - aventure - chauffage solaire - recherche intérieure -
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  • jeanpierrevaissaire
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision

Traduction en anglais http://fp.reverso.net/jeanpierrevaissaire-over-blog/5174/en/index.html

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 09:00

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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 11:27

Dommage que le ridicule ne tue plus,

il y aurait de la place pour se garer

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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 09:43

L'amour mène à l'amour.

L'amour de l'un mène à l'amour du multiple.

Aimer une personne, une seule, peut paraître un temps s'enfermer dans une bulle égoïste ou privilégiée.  C'est une porte qui s'ouvre sur de vastes prairies sans horizons.

Ceux qui s'y sont risqués vrai, qui ont vécu ce pari jour après jour, en sont tous sortis transfigurés.

C'est que rien ne ressemble, pour un coeur vivant, vibrant, fervent, éveillé, ouvert, flamboyant, rien en vérité ne ressemble à ce qu'il parait être.

Quiconque a osé plongé le coeur nu dans le regard de sa bien-aimée sait qu'il n'est dans cette vie d'autre défi qu' aimer tout ce qui est.

J'ai mis ma vie à me reconnaître en chacun des visages que je croise. Dans cette perception-là, aimer est au-delà de l'égoïsme ou de l'altruisme. Aimer c'est respirer le monde à chaque inspir, tout ce qu'il contient, tous les êtres vivants.

Longtemps j'ai cru que j'étais un homme. La vérité c'est que j'étais tout au plus un singe à la recherche de sa propre aurore: quelques rayons de lumière qui donneraient un sens à ses jours.

Les masques sont tombés l'un après l'autre, et avec eux les certitudes qui faisaient de ma vie une marche maîtrisée. De roc il n'est plus, tout est devenu sable et vent.

Fluide.

Tout ce à quoi je m'accrochais s'est effrité comme argile sèche. Il n'est aujourd'hui de sécurité que dans l'incertitude confiante. Il nous faut soigner ce qui prend soin de nous, la douceur de vivre.

jean-pierre vaissaire

Si vous voulez être tenu(e) au courant des publications de ce blog, laissez votre adresse dans la case prévue. Je publie peu, vous ne serez pas débordés...

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 08:16

https://youtu.be/ECeiECeaHkQ

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 09:02

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 08:37

. Si tu veux être tranquille, renonce à l'amour .

 

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13 mai 2017 6 13 /05 /mai /2017 08:52
Sur le blog de Matthieu Ricard.
 
Merci Martine.
 
 
 
"Surfant sur la vague de la « vérité alternative », le triste personnage qui sévit momentanément à la tête des États-Unis d’Amérique, un pays qui fut jusqu’à récemment le champion du monde libre, a déclaré que les homicides avaient atteint leur plus haut niveau depuis 47 ans dans son pays. Il a aussi reproché aux médias (son obsession !) de n’en presque rien dire. Or s’ils n’en disent rien, c’est ma foi pour une bonne raison : selon les chiffres donnés par le FBI lui-même, en 2014 le taux d’homicide était à son niveau le plus bas depuis prés de 55 ans ! Il a même diminué de moitié depuis les années 90. En 2016, on a observé une augmentation dans certaines villes (notamment à Chicago pour des raisons socio-économiques) mais cette augmentation n’a été que de 0.3 % par rapport à 2015 pour l’ensemble du pays.
Ce n’est pas tout. Comme l’a montré le travail magistral de Steven Pinker, professeur à Harvard, dans un ouvrage de 800 pages, la violence sous toutes ses formes n’a cessé de diminuer dans le monde au cours des siècles. Le taux d’homicide en Europe, par exemple, est passé de 100 par an pour 100 000 habitants au XIVe siècle à 1 actuellement !
Au Moyen Âge, la torture était pratiquée ouvertement et ne semblait choquer personne. La pendaison, le supplice de la roue, l’empalement, l’écartèlement par des chevaux et le supplice du bûcher étaient monnaie courante. L’esclavage, qui coûta la vie à des dizaines de millions d’Africains et d’habitants du Moyen-Orient a été progressivement aboli.
Il y a toujours des pays, des villes ou des quartiers dans lesquels on observe une augmentation momentanée de la violence, mais c’est la tendance globale au fil du temps qui est rassurante. Ce déclin est dû à l’essor de la démocratie, à l’accroissement des échanges librement consentis entre les peuples, aux missions de paix, à l’appartenance à des organisations internationales, au fait que la guerre ne suscite plus l’admiration, au respect croissant des droits humains, aux bienfaits de l’éducation et à l’influence accrues des femmes.
Nous devons donc éviter de sombrer dans le syndrome du mauvais monde. Pour ce faire, l’excellent ouvrage de Jacques Lecomte,Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez ! vient à point. Il dresse un tableau réaliste des immenses progrès qui ont été accomplis depuis un siècle. La mortalité maternelle et infantile a été divisée par deux depuis 1900, et pourrait être éradiquée d’ici à 2030. Le nombre de personne sous le seuil de la pauvreté est passé, grâce au plan du millénium des Nations Unies, de 1,5 milliard à 750 millions en 20 ans. Le nombre de pays ayant aboli la peine de mort a été multiplié par 13 ; le nombre des enfants non-scolarisés a diminué de moitié en 20 ans et le nombre des régimes autoritaires est passé de 90 en 1975 à 20 aujourd’hui. La mortalité par paludisme a diminué de 60 % en 15 ans, épargnant plus de 6 millions de vies. Saluons à ce propos l’extraordinaire travail de Ray Chambers, l’envoyé spécial des Nations Unies pour combattre le paludisme.
Inutile donc de succomber aux affres de la sinistrose et de se réfugier dans le sentiment d’impuissance chronique qui n’engendre que l’immobilisme. Investissons notre énergie dans les nombreuses solutions qui permettent d’améliorer encore la situation du monde. Bertrand Piccard, après avoir prouvé qu’il était possible de faire le tour du monde dans un avion entièrement propulsé par l’énergie solaire, se propose maintenant de répertorier, d’ici à deux ans, 1000 solutions pragmatiques pour remédier au réchauffement climatique. Les énergies renouvelables seront bientôt moins chères que les énergies fossiles.
Le monde va mieux, cela ne fait aucun doute. Cela n’empêche pas qu’il reste beaucoup à faire. La dégradation de notre environnement est incontestablement le grand défi du XXIe siècle dans la mesure où il va affecter de façon majeure le sort des générations à venir. Ce n’est donc pas le moment de perdre courage. Il faut agir sur le plan individuel en s’engageant avec persévérance au service de l’humanité et de la planète, et sur le plan social en remédiant aux inégalités, en favorisant la coopération altruiste et en facilitant l’évolution des idées et des cultures. Il faut aussi agir sur le plan des institutions nationales et internationales pour qu’elles entérinent sous forme de résolutions contraignantes les solutions indispensables à un avenir meilleur.
C’est pour cela qu’il ne faut pas, souligne Jacques Lecomte, écouter les prophètes de malheur qui nourrissent nos peurs, encouragent les démagogues de bas étage comme ceux qui viennent de gagner les élections aux USA et ceux qui risquent de les gagner plus près de chez nous, à mener des politiques autoritaires dénuées de sagesse et de bienveillance.
Jacques Lecomte parle d’« optiréalisme » : le vrai optimiste a besoin de réalisme pour ne pas tomber dans l’illusion et agir de la manière la plus efficace possible. Le philosophe Peter Singer, quant à lui, parle d’un « altruisme efficace » qui consiste à ne pas prendre de décisions sentimentales, fondées sur la détresse empathique, mais de chercher lucidement comment faire le plus de bien possible dans le monde avec les moyens, le temps et l’énergie dont on dispose. Quoi qu’il en soit, comme le souligne Yann Arthus-Bertrand : « Il est trop tard pour être pessimiste. »
J. Lecomte, Le Monde va beaucoup mieux que vous ne croyez. 2017. Les Arènes.
S. Pinker, The Better Angels of our Nature : Why violence has declined. 2011, Viking Adult.
 
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jpv
 
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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 08:43

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 10:25

« J’ai consacré ma vie à la recherche de la vérité.

L’observation des enfants m’a permis de scruter la nature humaine à son origine, à la fois en Orient et en Occident, et, malgré quarante années de travail, l’enfance m’apparaît toujours comme une source intarissable de révélations et – dirai-je même – d’espérance.

L’enfance m’a révélé l’unité de l’humanité. Les enfants parlent tous plus ou moins au même âge, quels que soient leur ethnie, leur milieu ou les circonstances : ils marchent, perdent leurs dents, etc. à certaines périodes déterminées de leur existence. Dans certains autres domaines, en particulier dans le domaine psychique, ils présentent les mêmes caractères, les mêmes sensibilités.

Les enfants sont les créateurs de l’homme qu’ils construisent. Ils prennent et assimilent la langue, la religion, les coutumes et les caractéristiques non seulement de l’ethnie et de la nation à laquelle ils appartiennent, mais aussi de la région délimitée dans laquelle ils grandissent.

L’enfant se développe avec ce qu’il trouve autour de lui. Si ce qui est à sa disposition est pauvre, son œuvre sera pauvre. Dans la civilisation actuelle, l’enfant en est réduit au glanage. Pour se construire il prend, au hasard, ce qu’il trouve dans son environnement.

L’enfant est le « Citoyen Oublié ». Et pourtant, si les hommes d’État et les éducateurs réalisaient un jour la force vertigineuse que représente, en bien ou en mal, l’enfance, je crois qu’ils lui accorderaient la priorité sur toutes les autres questions.

L’homme est le seul responsable de ses problèmes. S’il est négligé dans sa propre construction, aucun problème ne sera jamais résolu. Il n’existe pas d’enfants bolcheviques, fascistes ou démocrates ; ils deviennent ce que les circonstances ou leur entourage font d’eux.

Aujourd’hui, lorsqu’en dépit des terribles leçons des deux guerres mondiales, l’avenir s’annonce plus sombre que jamais, j’ai la certitude qu’outre l’économie et l‘idéologie, il est un autre domaine à étudier : celui de l’Homme – pas celui de l’homme adulte qui reste sourd à tout appel. Économiquement menacé, emporté dans un tourbillon d’idées contradictoires, il se jette tantôt d’un côté, tantôt de l’autre.

C’est l’homme au commencement de sa vie qui doit mobiliser la science, l’enfant qui se construit en respectant les lois naturelles de son développement. C’est seulement ainsi que l’on peut espérer créer une meilleure structure sociale et une meilleure entente internationale. »

Déclaration de Maria Montessori (1870-1952) qu’elle adressa à de nombreux gouvernements et à l’UNESCO en 1947. (transmis depuis le blog Désirdetre)

 

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 10:11

Un moine zen vivait avec son frère borgne et idiot.
Un jour, alors qu’il devait s’entretenir avec un théologien fameux, venu de loin pour le rencontrer, il se trouva dans l’obligation de s’absenter.

Il dit alors à son frère :
« Reçois et traite bien cet érudit ! Surtout ne lui dit pas un mot et tout ira bien ! »
Le moine quitta alors le monastère. Dès son retour, il alla promptement retrouver son visiteur
« Mon frère vous a-t-il bien reçu ? » s’enquit-il.
Plein d’enthousiasme, le théologien s’exclama :
« Votre frère est absolument remarquable. C’est un grand théologien. »

Le moine surpris bégaya :
« Comment ?… mon frère… un théologien ?… »

– » Nous avons eu une conversation passionnante, reprit l’érudit, uniquement en nous exprimant par geste. je lui ai montré un doigt, il a répliqué en m’en montrant deux. je lui ai alors répondu, comme c’est logique, en lui montrant trois doigts, et lui m’a stupéfait en arborant un poing fermé qui concluait le débat…

Avec un doigt, je professais l’unité de Bouddha. De deux doigts il a élargit mon point de vue en me rappelant que Bouddha était inséparable de sa doctrine. Enchanté par la réplique, avec trois doigts je lui signifiais : Bouddha et sa doctrine dans le monde. Il eut alors cette sublime réplique, en me montrant son poing : Bouddha, sa doctrine, le monde, tout cela fait un. La boucle était bouclée. »

Quelque temps plus tard, le moine alla retrouver son borgne de frère :
« Raconte moi ce qui c’est passé avec le théologien ! »

-« C’est très simple, dit le frère. Il m’a nargué en me montrant un doigt pour me faire remarquer que je n’avais qu’un oeil. Ne voulant pas céder à la provocation, je lui retournais qu’il avait la chance, lui, d’en avoir deux. Il s’obstina, sarcastique : « De toute façon, à nous deux cela fait trois yeux. » Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. En lui montrant mon poing fermé, je le menaçais de l’étendre sur-le-champ, s’il ne cessait ses insinuations malveillantes. »

(cité par Marie Bertolotti dans son blog Désirdetre)

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