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  • : Le blog de jeanpierrevaissaire
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  • jeanpierrevaissaire
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision
  • Cambrioleur à 12ans, maçon à 17, marchand de crêpes, éleveur de volailles, méditant dans les Alpes, Artisan-menuisier, Rebirth-thérapeute, sa vie libre est une succession de fugues. Il échappe ainsi à l'armée, au mariage, à la télévision

Traduction en anglais http://fp.reverso.net/jeanpierrevaissaire-over-blog/5174/en/index.html

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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 08:28

Jamais les gens ne se rebelleront tant que leur conditionnement s’exercera aussi efficacement.
 
Notre problème est simple à décrire... 
 
Depuis l’aube de la civilisation, les puissants contrôlent les récits que les gens se racontent sur leur identité : qui dirige, ce qu’est un bon citoyen, quels groupes doivent être aimés, quels groupes doivent être détestés et ce qui se passe dans le monde en général. En étudiant l’histoire, la plupart du temps, on ne fait que lire la vieille proto-propagande de tel ou tel royaume qui a gagné la dernière guerre durant telle ou telle période. En étudiant la religion, la plupart du temps, on n’étudie que des récits qui ont été forgés par d’anciens gouvernements, qui expliquent pourquoi il faut être docile, accepter de payer des impôts au lieu de se lever pour tuer les riches exploiteurs.

Depuis, rien n’a changé. Nous remplissons les cerveaux de nos enfants avec des mensonges sur la manière dont le monde tourne, dont le gouvernement administre, dont les médias informent et, à un niveau plus profond, la manière dont leur propre conscience fonctionne. Or l’ensemble du processus est façonné pour canaliser le pouvoir vers les personnes qui contrôlent nos récits. Le système scolaire moderne a été largement influencé par John D. Rockefeller, généralement considéré comme la personne la plus riche de l’histoire moderne, afin de former des générations de hamsters courant docilement dans la grande roue industrielle ploutocratique. L’école moderne est par essence un média de masse installé dans un bâtiment officiel. Jour après jour, elle rabâche des récits autorisés afin que les enfants aient une réaction de dissonance cognitive et de rejet lorsqu’ils sont confrontés à des informations qui contredisent ces récits.

Elle oriente discrètement la population vers la matrice narrative de contrôle des adultes – ou dit autrement, l’endoctrinement des enfants par des récits routiniers facilite la programmation permanente d’esprits crédules par la propagande des médias de masse. Tous les médias imprimés, télévisés et en ligne qui leur sont présentés constituent des programmes de soutien à la classe ploutocratique sur laquelle John D. Rockefeller a si longtemps régné. Cela garantit que, même si les choses vont mal, quelle que soit la sévérité avec laquelle nos esprits sont broyés par un néolibéralisme métastatique arrivé au stade final, quel que soit le nombre de guerres stupides et inutiles où nous sommes embrigadés par tromperie, peu importe à quel point nous sommes entraînés sur le chemin de l’extinction par le chaos climatique ou la guerre nucléaire, nous ne nous révolterons jamais contre nos dirigeants.

À peine trois paragraphes : notre problème était simple à décrire et facile à comprendre. Mais cela n’implique pas qu’il soit aisé à résoudre.

Or, tout le monde a déjà connu dans son entourage une personne soumise à une sorte de relation de domination perverse, que ce soit avec un partenaire, un membre de la famille ou dans son travail, et nous connaissons tous ce sentiment d’impuissance qu’il y a à aider une personne qui refuse de fuir la source de cette maltraitance.

« Mais enfin, quitte-le donc ! La porte est juste là, elle n’est pas fermée ! », disons-nous avec exaspération.

Mais ce n’est pas aussi simple. Ce n’est jamais aussi simple car, bien que la victime soit en effet physiquement capable de franchir la porte, sa tête exclut cette option.

Car aucun agresseur n’est simplement violent ou cruel. Il est en plus nécessairement manipulateur. Car s’il ne l’était pas, il n’y aurait pas de « relation perverse ». Une seule fois, quelqu’un ferait quelque chose d’horrible, et cette fois serait suivie d’une ruée immédiate vers la porte. Il ne peut donc y avoir une relation perverse durable sans un certain type de colle qui empêche la victime de bouger, et cette colle est d’abord la croyance dans un récit.
« Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je t’aime. Mais je suis parfois en colère à cause de ta stupidité. »
« Tu ne peux pas partir : tu ne pourras pas te débrouiller seule. Tu as besoin de moi. »
« Je suis la seule qui sera toujours là pour toi. Personne ne pourra jamais t’aimer car tu es si repoussant. »
« Tes enfants ont besoin de leur père. Tu dois rester. »
« J’ai besoin de toi ! Je mourrai sans toi ! »

« Ce n’est pas ce que je fais. Tu es paranoïaque et cinglée. »
« Ton incapacité à me pardonner montre que tu as un problème. »

C’est rarement dit aussi explicitement, parce que sinon la nuisance serait facile à déceler, mais ce sont des idées subtilement implantées dans la tête des victimes, jour après jour, par d’habiles manipulations.

« C’est sa faute puisqu’elle reste », dira quelqu’un, inévitablement.

Eh bien non. Pas vraiment. L’agresseur est responsable de la relation de domination, comme il est responsable des manipulations psychologiques qui empêchent la victime de réagir en dépit de la situation. C’est la même chose, et c’est donc entièrement la faute de l’agresseur.

Le problème de l’humanité est le même. J’entends souvent des penseurs révolutionnaires exprimer leur frustration à l’égard de M. et Mme Tout-le-monde qui choisissent de rester dans cette dynamique manifestement perverse au lieu de se lever et de forcer le destin. Et certes, il est évident que les citoyens pourraient facilement utiliser leur nombre pour le faire s’ils choisissaient de le faire collectivement. La porte est juste là, elle n’est même pas fermée à clé.

Mais ce n’est pas parce que les gens aiment être maltraités qu’ils échouent à choisir la porte : ils y échouent parce qu’ils ont été conditionnés précisément pour ne pas la choisir. Du berceau à la tombe ils sont matraqués par des récits qui leur assurent que c’est la seule façon dont les choses peuvent être, exactement de la même façon qu’une femme battue ou les membres d’un culte, conditionnés, pensent que la sortie est impossible.

La difficulté de notre époque n’est pas que nous sommes enfermés. Nous ne le sommes pas. La difficulté est que beaucoup trop d’entre nous sont conditionnés de manière à choisir le cachot plutôt que la liberté.

Le fait est qu’une population ne s’élèvera jamais contre ses oppresseurs tant que la propagande la convaincra de ne pas le faire. Jamais cela n’arrivera : la majorité choisira le cachot à chaque fois.

On s’attendrait à ce que plus de pensée dissidente débouche sur plus de diffusion pour résoudre ce dilemme, mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Les gens parlent d’élections et de stratégies politiques, ils débattent pour savoir qui a les idées les plus justes, ils envisagent de se lever et de saisir les moyens de production en raison de leurs conditions matérielles inacceptables, ils expriment leurs réflexions philosophiques sur la tyrannie de l’État et l’immoralité de la coercition, mais ils ratent presque toujours l’éléphant dans le couloir : on ne peut pas attendre d’une population qu’elle renverse le statu quo quand elle ne le veut pas.

Rien de notre problème ne pourra jamais être résolu tant que les puissants contrôleront la production des récits auxquels le public accorde sa foi. Cela est aussi vrai aujourd’hui qu’à l’époque de John D. Rockefeller, et c’était aussi vrai que lorsque Rome a choisi de répandre dans tout l’Empire la soumission au « Rendez à César ce qui est à César » chrétien. La seule différence est que les puissants ont maintenant un siècle de méthode propagandiste post-Bernays dans leur attirail, sans compter que bon nombre d’améliorations technologiques ont pu advenir en un siècle.

Alors, quelle est la solution ? Comment éveiller une population qui n’est pas seulement conditionnée pour choisir sa cellule à chaque fois qu’on l’interroge, mais aussi pour penser que toute suggestion qu’elle se trouve dans un cachot est une théorie du complot délirante ?

Eh bien, que faisons-nous quand quelqu’un que nous aimons est la victime d’une relation perverse ? La secouer en criant « On te maltraite ! » n’a jamais fonctionné. Cette méthode la pousse à se couper et à s’enferrer plus profondément dans le récit de son agresseur. Ce récit explique précisément que c’est la seule façon dont les choses peuvent être et que quiconque dit le contraire est dément. En revanche, ce qui fonctionne est de stimuler avec bienveillance cette étincelle d’autonomie en elle pour qu’elle accepte les preuves que les récits nourris par l’agresseur sont des mensonges. Insistez chaque fois que la réalité contredit le récit auquel elle croit. Affaiblissez sa foi dans les vieux récits tout en renforçant la confiance dans sa perception, son droit et sa propre estime. Aidez-la à voir qu’on lui ment et qu’elle mérite mieux que ce mensonge.

Cette démolition des récits doit s’opérer au sein des chambres politiques respectives de ceux qui sont soumis à la propagande. Il est inutile d’accroître la défiance envers CNN et MSNBC parmi la base électorale de Trump, par exemple, mais il est très utile d’y accroître la défiance envers les récits de droite. Il est inutile d’accroître la défiance des Démocrates envers Trump et Fox News, mais il est très utile de les rendre sceptiques envers la machine narrative de contrôle sur laquelle ils sont branchés. Chaque tête du système mono-partite bicéphale doit être attaquée au sein de sa propre chambre d’écho.

Et surtout, ce dont nous avons besoin est que davantage de penseurs se concentrent sur le cœur du problème. Je sais que certaines personnes d’influence lisent ce blog. Si elles peuvent aider à semer cette idée que la propagande est notre principal problème parmi les prescripteurs et les agitateurs de la dissidence, nous pourrons avancer. Nous avons besoin de changer radicalement notre perspective et de nous concentrer sur la matrice narrative de contrôle ainsi que sur l’obstacle qu’elle oppose à toute révolution. Et chacun à sa manière peut apporter son aide à cette tâche.

La machine propagandiste ne sera pas mise en échec efficacement sans un effort intense, et jusque-là nous continuerons systématiquement à faire le choix du cachot.

Caitlin Johnstone
 
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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 17:51

Grâce.

 

 

Une Fête du Livre de village, salle communale.

C'est le matin, les gens commencent à défiler devant les stands, encore peu nombreux.

Las d'attendre derrière ma pile de bouquins, je me lève pour faire quelques pas.

Et là.

La Fille. De grands yeux de mer vaste, transparence abyssale. Des cheveux dans les yeux, des bras qui volent dans toutes les directions. Elle m'a vu. Son regard accroché au mien aussitôt, scotché, seconde décisive. Attraction irréversible, instantanée, absolue. Les planètes ne tournent dans les cieux depuis des millénaires que pour aboutir à des urgences de ce genre - fusion des regards - aimantation irrévocable. La fille comme en se débattant lâche la main qui essaie de la retenir, la fille, 15 ou 18 mois, ne veut à aucun prix rater son grand rendez-vous de la journée.

La Mère. Sac à dos, poussette, besace en bandoulière, cheveux jusqu'à la ceinture, longue robe, trois-quarts chic, un-quart baba cool. Je ne la connais pas, je l'ai tout au plus croisée quelques fois au village, chez un commerçant ou l'autre. La mère tente de rattraper la fille, ne le peut, encombrée poussette besace cheveux, trébuche à demi. Finit par céder.

Là elle est bouche bée, grande ouverte : elle assiste aux premiers pas de sa fille sans aucune main pour la tenir.

Sept, douze pas, d'un coup. Une rafale. Quelque chose qui mûrit depuis des mois et qui surgit d'un coup.

Ébahissement. Stupéfaction. Sidération.

J'ai le temps de m'accroupir pour accueillir l'enfant qui chancelle - mais marche ! - jusqu'à mes bras. Je regarde la mère.

Tout ceci a pris place en une seconde à peine, automatisme parfait. Avènement , victoire, consécration.

L'instant tient du couronnement.

Je regarde la mère.

Elle est indiscutablement belle.

Non parce qu'elle est jeune, ni parce qu'elle est élégamment vêtue, ni qu'elle ressemble à telle ou telle. Nous ne sommes pas ici dans une revue féminine, nous sommes dans une toile de Botticelli.

Elle est belle parce qu'elle rayonne. Mais aussi parce qu'elle pleure. Cette minute, que peut-être elle attend depuis des mois, la ravit à elle-même. Sa fille vient de faire ses premiers pas, sans aucune aide extérieure, de sa propre et forte volonté, pour rejoindre un total inconnu. Alors la mère pleure, elle est débordée d'une eau qui tient à la fois de la sérénité et de la tempête, elle pleure le bonheur épanché et exultant, c’est une concentration, un surgissement, une érection brutale d'un flot de vie dans cette seconde bousculée.

J'ai attrapé son petit bout de bonne femme dont les pattes arrières battent encore l'air. Elle s'accroche à mon cou, radieuse, tout étonnée elle aussi de ce miracle soudain.

La mère accourt, récupère sa bouture, les yeux inondés, les joues trempées, elle flotte dans cet incertain état de la conscience où rien ne se contrôle plus, la bride lâchée sur l’encolure de la cavale, notre vie folle, follement libre une fois rendue à sa juste démesure.

Je n'ai pas compris pourquoi cette enfant qui ne m'avait jamais vu, m'a « choisi » pour ses premiers pas.

Je n'ai pas compris pourquoi les larmes de soudaine ivresse de la mère se sont glissées, clandestines, sous mes propres paupières. Les vraies rencontres avec les enfants sont des instants d'initiation et de baptême face à l'invisible.

 

 

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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 21:05

Il était une fois un paysan sans malice nommé Obaku qui plaçait toute sa confiance en un moine zen. Ce dernier vivait dans une grotte creusée au flanc de la montagne. Quand Obaku était malade, si l’un des animaux de la ferme se blessait ou souffrait de fièvre, le fermier allait demander conseil à l’ermite.

Celui-ci répondait invariablement : « Buvez, (ou faites boire à votre animal) une tisane de glycine grillée. » Et le malade, le blessé guérissait.

Un matin, le cheval d’Obaku disparut. L’affaire était grave. Sans le cheval, la petite ferme courait à la ruine. Obaku dit à son épouse : «  Je vais dans la montagne consulter le moine zen, lui seul peut nous sauver. »

L’ermite, pris au dépourvu, réfléchit longuement. Enfin à court d’inspiration, il répondit : « Buvez une tisane de glycine grillée ». Mais la provision de glycine était épuisée.

Obaku partit aussitôt dans une certaine vallée, où elle  poussait en abondance. Et là il découvrit son cheval, qui broutait tranquillement.

La foi est comme le soleil, elle change les couleurs du monde. 

(d'après Marie Bertolotti)

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 09:47

Une vieille légende raconte qu’un jeune couple d’indiens Sioux alla, un matin, rendre visite au chaman du village.
Ils vivaient près de Paha Sapa, les actuelles Collines noires, considérées comme sacrées pour ce peuple.

Le jeune était un guerrier courageux et dans son cœur habitaient aussi bien l’honorabilité que la noblesse.
Chez Nuage Haut, la jeune femme aux yeux bridés et à la longue chevelure, on retrouvait une grande détermination et, surtout, cet amour profond pour celui qui allait devenir son époux.

La raison pour laquelle ils avaient décider de rendre visite au chaman était très importante pour eux : ils avaient peur, peur que leur engagement, que cet amour dévot et ferme qu’ils se juraient désormais se rompe d’une quelconque façon.
Ils avaient également peur de mourir et de ne pas se retrouver dans l’au-delà.
Ils souhaitaient que le vieux sorcier leur donne un remède, un sortilège ou un sort pour que leur amour soit éternel.

Le vieux chaman les regarda un instant avec son visage aquilin et ridé par les ans.
Il fuma quelques pipes, fronça les sourcils, s’éclaircit la voix et, enfin, prit la main de la jeune femme :
Si tu veux garder cet être que tu aimes à tes côtés, pendant longtemps, tu devras entreprendre un voyage.
Ce ne sera pas facile, je te préviens.
Tu grimperas en haut de cette colline que tu vois au fond et tu chasseras un faucon de tes propres mains, le plus fort et le plus beau que tu verras.
Tu devras ensuite le ramener vivant, ici même, le troisième jour après la pleine Lune.

Ensuite, le chaman se tourna vers le jeune guerrier.
Quant à toi, tu dois savoir que ta tâche sera aussi complexe et exigeante.
Tu dois aller au sommet de la plus haute montagne de notre région et chasser un aigle.
Le plus beau, le plus vigoureux, le plus sauvage. Tu devras ensuite le ramener ici, le même jour que ta bien-aimée.

La jeune femme sioux et son bien-aimé réussirent le défi proposé par le vieux chaman.
Elle avait attrapé un faucon et l’avais mis dans un sac en peau.
Le jeune guerrier, quant à lui, portait son aigle. Le plus beau, le plus fort.

Lorsqu’ils arrivèrent devant le vieux sorcier, ils demandèrent quelle serait la prochaine étape :
Sacrifier les oiseaux et nous baigner dans leur sang, peut-être ?

– Maintenant, vous devez faire ce que je vous dis : Prenez les oiseaux et attachez-les par les pattes avec un lien en cuir. Ainsi, l’un sera attaché à l’autre et vice versa.
Ensuite, vous devrez les relâcher pour qu’ils volent en toute liberté.

Quand les deux jeunes réalisèrent ce qui avait été demandé, ils restèrent médusés et sans mots en voyant le résultat.
La seule chose que réussirent à faire les deux oiseaux lorsqu’ils essayèrent de voler fut de tomber encore et encore.
Frustrés et pleins de colère, ils commencèrent à se donner des coups de bec.

Le vieux chaman se rapprocha d’eux et les sépara.
Voici le sort que je vais vous donner : Apprenez de ce que vous venez de voir.
Si vous vous attachez l’un à l’autre, et même si c’est avec amour, la seule chose que vous réussirez à faire sera de vous traîner, de vous faire du mal et d’être malheureux.
Si vous souhaitez que votre amour perdure, volez ensemble, très haut dans le ciel, mais ne vous attachez jamais l’un à l’autre.
Car le véritable amour unit mais n’emprisonne pas.

merci à : desirdetre.com

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 08:55

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 08:50

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 11:04

On nous a tant dit

 

que nous sommes un tas de chair

 

soutenue par un tas d'os

 

que nous avons cessé

 

d'être des anges aux ailes de brume,

 

de lumière,

 

d'air et de vent

 

naviguant dans des espaces sans fin...

 

Gregorio Mansur, "Le souffle du chi"

 

 

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 10:52

Ca sera le 27 janvier 2018,

ça sera à Mamers dans la Sarthe,

ça sera avec les mêmes géniaux intervenants : Virginie Robilliard violoniste, Claude Fosse comédienne.

Mon texte Chaconne lu par Claude Fosse.

La chaconne de Jean-Sébastien Bach interprétée par Virginie Robilliard. (en présence de l'Editeur du livre et de moi-même heureux auteur)

 

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 08:52

Ca sera le 27 janvier 2018,

ça sera à Mamers dans la Sarthe,

ça sera avec les mêmes géniaux intervenants :

Virginie Robilliard violoniste,

Claude Fosse comédienne. 

Mon texte Chaconne lu par Claude Fosse.

La chaconne de Jean-Sébastien Bach interprétée par Virginie Robilliard.

(en présence de l'Editeur du livre et de moi-même heureux auteur)

Alors, vous venez?

 

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 07:37
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